Astoria Pictures est une petite société indépendante de production et de distribution de films « canadienne » axée sur l’accessibilité et le partage les profits, fondée en 2022.
La première publication d’Astoria mo(u)vements. est une anthologie de poésie avant-gardiste en film. Avec un recueil de Rose Garden Press, le film réunit une variété de voix pour répondre aux thèmes pressants du « Canada » moderne.
Les poèmes de mo(u)vements., traduits en Français par Sophie Lavoie, en ASL par Conntect Interpreting Services, et en LSQ par TraduSigne, ont été écrits par les poètes suivants : Sachiko Murakami, Spenser Smith, Brandon Wint, Síle Englert, Shane Neilson, Paola Ferrante, Susan Holbrook, Shaun Robinson, Arleen Paré, Catriona Wright, Jenny Berkel, Julie Bruck, et Dominik Parisien.
Le film présente la cinématographie et le montage de Nicole Coenen et Jérôme Conquy et des performances de Niki Carr, Ruth Douthwright, Dorit Osher, David John Phillips, Dorit Osher, Jennifer Shirley, Adam Muxlow, James Bryant, Arie Trewartha-Maaskant, Kaz Neilson, Kane McIntyre, Jace Milton, Shannon Arntfield, et Sophia Palumbo, avec une foule de seconds rôles nommés dans le générique du film.
Voilà ce qu’on dit de mo(u)vements. :
mo(u)vements. nous propulse dans une danse avec les préoccupations des poètes canadiens contemporains. Sous forme de film, les interprétations de Kevin Andrew Heslop sont un mélange frappant de genres qui approfondit leur source, élargissant la portée de cette dernière au-delà du public traditionnel de la poésie canadienne anglophone. mo(u)vements. agite et réveille, un voyage qui se fraie un passage entre les questions d’injustice raciale, de misogynie, et de validisme, nous menant sur des ponts, et sous l’océan, dans le “zoo boule à neige” des aquariums, et jusqu’aux aurores boréales de la douleur. Cette anthologie est un pont ; entre la poésie anglophone et francophone, entre le visuel et l’oral, entre le film et la danse et le mot concret, entre les problèmes de notre temps et la langue qui nous émeut à comprendre. — Paola Ferrante
mo(u)vements. de Kevin Heslop est une anthologie poético-filmique vive et viscérale, remarquablement collaborative, politiquement urgente, qui situe ses thématiques complexes dans la face cachée sociopolitique du « Canada » contemporain. Amenant une grande variété de voix artistiques à communiquer et à collaborer, Heslop et compagnie explorent la visualité et l’incarnation du langage poétique, enrichissant doublement le monde expressif de chaque poème et augmentant l’accessibilité et l’attrait de la poésie canadienne. Une attention particulière doit être accordée à l’accent proéminent mis sur l’accessibilité de l’œuvre, en effet, les recueils (y compris les livres audio) et les films sont disponibles à la fois en Anglais et en Français, avec des interprétations en ASL et en LSQ. mo(u)vements interroge et défie les clivages ontologiques entre le verbal et le non-verbal, le sémantique et le haptique, la visuel et le linguistique, l’activisme et l’écrit ; perturbant les limites transmédiales du film, de la danse, et de la langue elle-même, Heslop nous emmène dans un voyage expérientiel unique à travers certaines des préoccupations les plus pressantes de notre époque, tissées ensemble dans un mélange serré de genres, de médias et de modes d’expression. – Camille Inston
mo(u)vements. est de l’alchimie poétique. Les changements de langage, de média et la même couverture en papier incrusté de graines reliant le texte témoignent tous de l’attention et de l’intention transformationnelles que Heslop apporte au projet. Être témoin de cette interprétation riche et variée est une joie, y contribuer un privilège. – Dominik Parisien
mo(u)vements. est une anthologie de poésie créative, généreuse et ambitieuse. Au-delà d’une collection variée de voix, styles et thèmes, elle offre différentes façons de les interpréter : chaque poème est offert en Anglais ou en Français ; sous forme audio ou écrite ; en American Sign Language ou en Langue des signes du Québec ; sur la page ou interprété de façon filmique. De cette façon, mo(u)vements. invite ses lecteurs à dialoguer sans cesse avec son œuvre, à y voir constamment quelque chose de nouveau. Le résultat est une collection aussi réfléchie et expansive qu’elle est gaie et critique. Dans mo(u)vements, nous avons porté une attention particulière non seulement au choix et à la collection des poèmes, mais aussi au fait de rendre cette anthologie aussi accessible et captivante que possible. — Gabrielle Drolet
Dans son ensemble, mo(u)vements. est là où l’imagerie est défamiliarisée, où la langue est éloignée de ses racines, où le silence se tient dans le cadre en vous fixant. — Khashayar “Kess” Mohammadi