Prend une perspective comportementale sur l’expérience vécue de la violence conjugale, faisant exploser l’institution du mariage et « ces choses qu’elle est censée désirer » dans le processus. Écrit par Paola Ferrante, filmé et monté par Nicole Coenen, avec Niki Carr et Kane McIntyre, et réalisé et produit par Kevin Andrew Heslop, « Ce qu’elle veut » fait partie de l’anthologie de poésie primée en film, mo(u)vements, disponible dès maintenant exclusivement auprès d’Astoria Pictures Inc. avec le recueil en papier ensemencé de Rose Garden Press.
Vers le pont
Dépeint une rencontre éphémère mais complexe sur un « sentier tranquille du parc » entre un jeune homme « arrivant près du pont Golden Gate / d’où tant de jolis jeunes hommes prennent leur envol » et une femme « formée / pour lui donner tout ce qu’il veut », ce qui résonne avec les complexités de notre monde capitaliste-consommateur.
L’Aquarium de Ripley
Rend le portrait d’un père et d’un fils neurodivergents alors qu’ils traversent péniblement un aquarium immersif tandis que “d’autres familles s’émerveillent—quelle chance.”
Celui qui ressent les changements mondiaux
Suspend, « pas tout à fait ni jamais / ici », dans son nuage d’électrons de dissociation traumatique, interprété par la danseuse Ruth Douthwright.
Musique des os
Met en scène un hymne de résilience en hommage à ceux qui ont transformé les rayons X en vinyles samizdat malgré les lois de censure strictes de l’Union soviétique
Ce qu'elle désire
Prend une perspective comportementale sur l’expérience vécue de la violence conjugale, faisant exploser l’institution du mariage et « ces choses qu’elle est censée désirer » dans le processus.
Sans t’avoir eu
Pleure de manière ludique la perte romantique en éliminant la lettre “u” dans ce confessionnal déshydraté, concluant ” Je sais qe j’ai été tilisée / mais cette sre me fait défat.”
Si j’écrivais un poème sur mon père
Oscille entre le dit et le non-dit dans une relation entre un père et un fils, omettant « la fois qu’il a attaché / Joey, le chien de mon frère, à un poteau / et lui a tiré dessus avec une carabine de calibre 22… ».
Torse 3
Est une lettre d’amour à la sculpture de Florence Wyle, Torso (« Mother of the Race »), à la fois pour ce qui est « tes petits seins pratiques » – et ce que la sculpture laisse deviner « deux bras parfaits / même s’ils n’existent pas ».
La Pie
Se délecte de son désintérêt pour « les fourneaux, ces grands civilisateurs,» en célébrant une banlieue de femmes envahies compulsivement par le pica : « Depuis que j’ai arraché le cadenas de ma bouche, je m’empiffre / comme une pie, de tous les reflets et toutes les textures. »
Chanson de la mer
Répond au concert d’un orgue à tuyaux sous-marin imaginé tout en explorant les thèmes de la capture et de la résistance : « Il y a un son / qui s’accroche. C’est un filet je suis / un poisson c’est un fil de pêche je suis / un poisson c’est un harpon je suis / un poisson ».
Blanc
Dépeint la manière dont le colonialisme blanc a “déformé” et instrumentalisé Jésus Christ “de prophète en poltergeist insatiable” pour atteindre ses objectifs impériaux.
Essayons un moment de nommer cette douleur d’une autre façon
Propose l’alternative humaine de la métaphore « Sur une échelle allant de la baudroie aux aurores boréales / de quelle intensité sont les étincelles de lumière dans ta tête? » à l’impératif numéralisant et catégorique de l’industrie de la santé.
Petites Morts
Fait l’éloge d’une vie perdue lors la crise du fentanyl dans la ville connue sous le nom de Vancouver, Canada, durant une promenade méditative dans la forêt, demandant « Combien de déluges / avant qu’on retourne la terre / pour trouver des solutions ? ».